Oh, Là là !

 

Oh, Là là ! Voilà les mots que nous avons entendu depuis quinze jours, sortant de la bouche émerveillée de Claude Moriweb, chaque matin au réveil lorsqu'il constatait que le lagon était toujours là. Aussi, si dans les prochains jours, au cours de réunions plus ou moins utiles, vous l'entendez dire Oh, là là ! sachez qu'il n'est plus réellement avec vous, mais que le fond de ses yeux regarde encore la palette de bleus et verts du lagon. Bon courage à tous...

En attendant, voici les dernières images des ultimes supplices que la pension Regassem leur a infligés.

 
Nous les avons contraints de monter dans un frêle esquif pour franchir la passe de Tiputa par une mer déchaînée...
...juste pour aller constater qu'ils entraient sur une tère dinterdis !
 
Puis ils ont dû constater l'avancement des travaux de réfection de l'Eglise Saint Michel de Avatoru, avant d'aller vérifier la cargaison du Mareva Nui qui, selon nos indicateurs tentait une fois de plus de décharger des marcahdises dont la DLUO (Date limite d'utilisation optimum) était largement dépassée. Mission dangereuse s'il en est ! Ils l'ont acceptée mais le Mareva Nui ne s'est pas auto-détruit ...
 
Ensuite, ils ont été dans l'obligation de compter les larves de poissons (ils vous en diront plus eux-même), et comparer les perles noires de Tahiti... sacré boulot en vérité.
 
Pour gagner leur pitance ils devaient râper le coco ! Finalement, ils se sont rendus.
voir les actions surprenantes du bronzage
L'un d'eux nous ayant apitoyés par un jeu digne des Arts de la Rue, nous les avons conduits au Lagon Vert pour les mettre à mariner quelques instants.
 
Dans cet enfer redouté de tous les visiteurs de l'atoll, nous les avons laissés tremper trois quarts d'heure.
Ce qui les a rendus plus malléables pour l'opération du lendemain : le retour à la case départ sans toucher Francs 20000 !
 
Bien sûr, ils ont tout fait pour rester fiers : sourire, lunettes que l'on ré-ajuste d'un air assuré...
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... mais l'émotion se lisait dans leur dernier sourire, et c'est tête basse qu'ils ont regagné la passerelle de l'avion qui n'attendait plus qu'eux.

 

 

 

IA ORANA y KENAVO, les Moriweb, vous nous manquez déjà ! Oh, là, là...

 

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