Bon, comme ça, Gene nous a proposé un jour de faire une sortie
à Porspoder pour passer un week end. C'est bien, elle connaît puisque
c'est près de chez elle. Avec Bernard, son mari, elle avait trouvé
un hébergement super sympa, au bord de la mer, pour le week end du 21-22
octobre. Visite guidée ci-dessous :
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| Le centre de Kerdeven est accueillant dès
l'entrée, et l'arrière du bâtiment est orienté
vers les dunes et le port, |
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ce que l'on peut constater re regardant au travers des
fenêtres car il ne fait malheureusement pas très beau, la
tempête menace.
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| Bernard nous a accueillis au son de l'accordéon,
avant de nous fournir les draps et nous conduire dans nos coquettes chambrettes. |
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Ceux qui étaient arrivés plus tôt
ont fait un tour jusqu'à la presqu'île et sont revenus juste
avant la pluie.
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| Un peu après, une fois les problèmes
techniques réglés, nous nous sommes préparés
sérieusement pour pouvoir chanter sous la conduite... |
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de notre chef préférée !
Jusque là tout allait bien, c'est après que ça
s'est gâté !
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| D'abord, un copieux apéro nous attendait,
et Danielle fêtait la naissance de sa fille. Bon, elle a huit mois
maintenant, mais on n'était pas pressés. |
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| Puis sous la conduite de Franboise, quatre vingt
chasseurs se sont introduits dans la salle à manger, faisant tourner
leur serviette blanche, allez savoir pourquoi? |
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| Un ballet folklorique s'est produit. |
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Une troupe aux faibles moyens, vu la qualité discutable
de leurs costumes. Nous les avons quand même remerciés d'avoir
fait ce si long déplacement ! |
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| Puis le professeur Bernou nous a fait une conférence
chantée sur l'évolution des petits pots et des petits poux,
sous le regard ravi d'un fan inconditionnel. |
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| Enfin, avant de changer de pièce, Charlie
Oleg a présenté son célèbre jeu : "devinez
ce que je joue". Sans les fausses notes on aurait peut-être trouvé
! (Blaaague, il joue bien le gars !) |
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| Changement de décor : la grand mère de Dédé
est allée au marché de Lesneven acheter tout un tas de cochonneries
comme un moulin à café, un autre à légumes,
une machine à coudre, un fauteuil à bascule, un téléphone
portable... Elle aurait commandé tout ça à La Redoute
qu'elle se serait fait livrer à la maison, ça aurait été
plus simple quand même ! |
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Enfin ! Au son de l'accordéon de Bernard et du violon
d'Olivier, qui, du coup, les deux mains prises, ne pouvant pas se gratter
les boutons occasionnés par la puce de la queue du chien du fils
du voisin de l'amant de la femme de l'habitant de Saint Jean, tapait frénétiquement
des pieds, au son de ces instruments, disais-je, |
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le public enthousiaste a dansé valses, scottish et même
cercle circassien ! Quel bazar !
Dans une pièce pas trop loin, une boîte de nuit clandestine
faisait se trémousser des plus jeunes dont certains ont ensuite
visité un Zodiac jusqu'à cinq heures du matin. Il n'y
avait sans doute pas de Bombard dans le coin.
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| Le lendemain matin, le petit déjeuner,
très copieux, fut le bienvenu pour remettre les estomacs d'aplomb
et redonner des forces à la troupe |
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Vers dix heures, il a fallu réveiller un récalcitrant qui
avait du mal à émerger et s'était apparemment un
peu gouré dans l'utilisation des draps. C'est pas tout ça,
mais il fallait reprendre le chant, une des raisons de notre séjour
en ces lieux.
Après cette superbe séance vocale, nous avons tenu une
assemblée générale-apéritive qui nous a permis
:
1 - d'adopter des statuts
2 - de désigner des responsables :
Danielle, présidente,
Réjane, trésorière
Charlie, secrétaire,
Belle association que les K-VOCO !
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 La
consommation du gazole est restée raisonnable et on peut même
dire qu'il y en a eu trop. |
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| Dans l'après midi, avant de partir, nous
avons assisté au vol gracieux d'une fusée à eau. L'opérateur
a eu chaud aux fesses, mais l'engin s'est gracieusement envolé sous
le crachin, dans une trajectoire imprévisible orchestrée par
le vent de sud ouest ! |
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| Avant de nous quitter et de retourner vers nos occupations
respectives, nous avons fait une photo de croupes pour immortaliser ce délicieux
week end choral au bord de la mer. Les avis sont unanimes : faudra recommencer. |
