le 7 mars 2006
Ua Huka, l'île aux chevaux ...

La dernière île des Marquises que nous visitons sur la fin de notre périple n'a rien à envier à ses soeurs de l'archipel : un accueil exceptionnel, plein de chaleur et de bonne humeur, une géographie tourmentée, une végétation particulière et préservée, tant de charmes ne pouvaient que nous ravir. Mais... nous avons été plus que ravis !
Et ceci, dès le petit matin, vers 5 H 30, sur le pont, à l'approche de l'île, sous le regard bienveillant du soleil levant :

 

 
Le jour se lève à peine quand nous arrivons devant la baie de Vaipaee, que l'on appelle aussi la baie invisible puisqu'un passage étroit (juste devant la pointe de la baleinière) permet d'y accéder.   Comme l'Aranui doit faire demi-tour dans ce boyau, les baleinières sont préparées pour cette manoeuvre délicate.
 
Tout en douceur, le bateau fait une rotation entre les falaises. Il n'y a que quelques mètres devant comme derrière, mais le savoir faire de Théodore, le commandant émerveille les passagers venus sur les ponts assister à l'opération.

Pour maintenir l'Aranui, les marins vont amarrer les aussières sur des bittes spécialement installées de chaque côté du goulet.
Ensuite, les baleinières débarqueront les quelque 140 passagers

 
 

Ua Huka est appelée "l'île aux chevaux", et cette appellation , n'est pas usurpée puisqu'il y en a partout. Certains disent même qu'il y en a plus que d'habitants.

Une trentaine de passagers de l'Aranui ont choisi de visiter l'île en chevauchant ces paisibles montures.

Note : il n'y a pas de parcmètres.

     
 
L'accueil est particulièrement chaleureux, chaque passager a reçu un collier de fleurs ou de graines locales.   Et immédiatement, un orchestre a entonné les chansons traditionnelles de bienvenue...
 
...avec entrain et joie de vivre.   Et des touristes ont été invités à la danse. Tamure, tamure...
  A deux pas, de charmantes fillettes jouaient en chantant elles aussi, tout près du musée gratuit où l'on peut voir de nombreux objets divers utilisés par les anciens, mais aussi ceux apportés par les marins de passage : balaeiniers, santaliers...

Et voici le bureau du maire, Léon Litchlé, ouvert même en son absence.

Léon, très ouvert lui aussi et particulièrement actif pour son île depuis bientôt quarante ans, était en Nouvelle Zélande ce jour-là, mais depuis, il est devenu ministre de l'artisanat et des sports !

 
  C'est le maire qui a créé, à Ua Huka, un arboretum où poussent de nombreuses essences, en particulier des agrumes : oranges, citrons, mandarines, pamplemousses... Humm !
     
Sur la route qui mène à Hane, la côte est particulièrement découpée, par endroits on se croirait en Bretagne !
 
La petite église de Hane présente des vitraux originaux, le dispensaire, lui, est orné de fresques didactiques et de sculptures.

Dans la photo, cherchez Joël, le talentueux serveur du restaurant de l'Aranui. Comme tous les jours il fait sa récolte de fleurs fraîches qui lui permettront de confectionner une couronne assortie à sa tenue.
Partout, citronniers, pamplemoussiers et orangers croulent sous les fruits, c'est pas comme aux Tuamotu !  
   
   
 
Mais à Ua Huka, la sculpture sur bois est particulièrement maîtrisée par les artisans qui produisent de splendides pièces de toutes tailles, en exploitant les qualités, les défauts et les formes du bois de départ.  
   
Pas mal, le résultat, non ?
Dans l'après-midi, l'Aranui est venu mouiller dans la baie de Hane, il est temps de remonter à bord pour rejoindre Nuku Hiva.
En voilà une qui n'a même pas su comment elle a embarqué, portée par des bras vigoureux. C'est la photo qui lui a permis de savoir ce qui lui était arrivé tellement les marins sont délicats et discrets !

 

Aranui - le départ et avant - Ua Pou - Nuku Hiva - Hiva Oa - Fatuiva - Tahuata - Rangiroa

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